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18 décembre 2008

Activité économique au Canada: Regina 1re et Saskatoon 3e

CIBCWM Metropolitan Economic Activity Index (T3 2008)
Selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC.

Pour la toute première fois, Regina domine le classement de l'activité économique, affichant un indice de 23, soit 10,5 points de plus que l'an dernier, alors qu'elle occupait le dixième rang. 'La forte croissance démographique (devancée par celle de Saskatoon seulement), un rythme de création d'emploi inégalé dans le reste du pays, un faible taux de chômage et des taux d'insolvabilité d'entreprise et personnelle nettement en dessous de la moyenne nationale ont concouru à propulser Regina à son rang actuel.'

En dépit d'une perte de près de quatre points d'indice par rapport à l'an dernier, Saskatoon demeure au troisième rang avec un indice de 20. Selon M. Tal, la position de Saskatoon reflète 'une forte croissance démographique et de l'emploi, un faible taux de chômage, de même qu'un taux relativement faible de faillites personnelles et une amélioration soutenue de la qualité de l'emploi.'

Logo - CIBC
TORONTO, le 17 déc. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Dans les villes canadiennes, l'économie est en perte de vitesse depuis plus de deux ans et le ralentissement s'intensifie, indique un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC.

Près de la moitié du ralentissement rapporté dans l'Indice de l'activité économique dans les grandes villes préparé par Marchés mondiaux CIBC observé depuis 2006 est survenu cette année, affirme Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, dans son plus récent rapport Metro Monitor Report. En fait, 'la cadence à laquelle l'indice régresse s'est nettement accélérée depuis six mois', dit-il.

L'indice, qui recense 24 villes, mesure neuf variables économiques. Six variables sont moins favorables qu'il y a un an, note M. Tal, qui cite le faible taux de croissance de l'emploi, la hausse du chômage et du nombre de faillites personnelles, un léger recul des emplois à plein temps, la croissance négative des ventes de maisons et le recul du nombre de mises en chantier. Les trois indices positifs de l'indice sont la diminution du nombre de faillites commerciales, l'augmentation du nombre de permis de construction non résidentielle et la croissance démographique stable.

Alors que ces facteurs offrent une vue d'ensemble du rythme de la croissance économique dans les villes canadiennes, les données liées à chaque ville révèlent d'autres changements notables par rapport à l'an dernier.

Pour la toute première fois, Regina domine le classement de l'activité économique, affichant un indice de 23, soit 10,5 points de plus que l'an dernier, alors qu'elle occupait le dixième rang. 'La forte croissance démographique (devancée par celle de Saskatoon seulement), un rythme de création d'emploi inégalé dans le reste du pays, un faible taux de chômage et des taux d'insolvabilité d'entreprise et personnelle nettement en dessous de la moyenne nationale ont concouru à propulser Regina à son rang actuel.'

Bien que le rendement économique de Regina soit impressionnant, la note qu'elle affiche reflète à quel point l'économie a perdu du terrain depuis l'an dernier. En 2007, un indice de 23 n'aurait assuré qu'une quatrième place, et ce résultat est bien en deçà du meilleur indice de l'an dernier, soit 30,1, obtenu par Edmonton.

Entretemps, l'activité économique de Toronto s'est légèrement améliorée par rapport à l'an dernier, la ville affichant un indice de 20, ce qui lui a valu de passer du cinquième au deuxième rang au classement. Selon M. Tal, la performance solide et soutenue de Toronto est attribuable à la diversité de plus en plus grande de la ville, et il ajoute que 'la population de (Toronto) croît rapidement (elle arrive au quatrième rang de la croissance démographique), alors que la qualité de l'emploi est solide. En outre, la progression du nombre de faillites personnelles et commerciales est nettement en deçà de la moyenne nationale.' Cependant, il prévient que le marché de l'emploi torontois ralentit quelque peu, le taux de chômage dépassant largement les sept pour cent et l'amélioration de l'emploi étant nettement inférieure à la moyenne nationale.

En dépit d'une perte de près de quatre points d'indice par rapport à l'an dernier, Saskatoon demeure au troisième rang avec un indice de 20. Selon M. Tal, la position de Saskatoon reflète 'une forte croissance démographique et de l'emploi, un faible taux de chômage, de même qu'un taux relativement faible de faillites personnelles et une amélioration soutenue de la qualité de l'emploi.'

Edmonton et Calgary, qui s'étaient classées aux premier et deuxième rangs l'an dernier, ont vu leurs résultats indiciels chuter de 14,6 et de 10,6 points respectivement, ce qui reflète le ralentissement économique observé dans l'ensemble de la région de l'Ouest canadien, a souligné M. Tal. 'Un ralentissement marqué de l'activité sur le marché du travail, de la croissance démographique et du marché de l'habitation a certainement fortement contribué à faire reculer ces villes.'

Or, en dépit des vents contraires soufflant à l'Ouest, le niveau d'activité absolu à Edmonton, à Calgary et à Vancouver demeure largement au-dessus de la moyenne, souligne M. Tal. Vancouver s'est en fait hissée au quatrième rang, obtenant 16,8 points. Edmonton, dont l'indice est de 15,5, arrive cinquième, et Calgary, avec 13,9, est en sixième position.

Après avoir connu un regain d'activité en 2007, Montréal a subi une des plus importantes contractions indicielles sur douze mois, ayant cédé 13,4 points pour glisser à 9,4 points. Elle a également dégringolé de la quatrième place du classement à la treizième. Le ralentissement observé à Montréal, prévu l'an dernier par M. Tal, est imputable en partie 'à une légère baisse du marché de l'emploi, à une hausse du nombre de faillites et à un ralentissement marqué du nombre de mises en chantier.'

Entretemps, à l'instar des difficultés touchant le secteur manufacturier, 'des villes comme Windsor, London et Saguenay demeurent aux prises avec des défis de taille', a mentionné M. Tal. 'De toute évidence, l'essoufflement de l'économie américaine vient exacerber les difficultés de ces villes.'

Vous pouvez consulter la version intégrale du rapport (en anglais) de Marchés mondiaux CIBC à : research.cibcwm.com/economic_public/download/metro_monitor.pdf

(Source: Communiqué de la CIBC)
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