Campus comestible
Lancement le 28 mars à l'Université de Regina
Le Campus comestible de Regina a dévoilé aujourd'hui ses plans pour la création d'un nouveau jardin sur le campus conçu pour encourager et accroître l'engagement et le développement durable.
Le projet comporte déjà deux jardins—le Shared Garden de l'Université des Premières nations et Le Potager de l'
Institut français—auquel vient s'ajouter le nouveau
Green Patch du Regina Public Interest Research Group (RPIRG), un jardin de 5400 pieds carrés situé au sud de la bibliothèque John Archer. Les plans d'aménagement paysager, créés avec le généreux soutien du Comité consultatif auprès de la rectrice sur la durabilité, ont été dévoilés au cours du lancement du projet.
Les partenaires du Campus comestible de Regina sont Wascana Centre Authority, l'Université de Regina, l'Institut Français, l'Université des Premières nations du Canada et le Regina Public Interest Research Group. Ce projet a une énorme portée.
« Le lancement de ce projet constitue un engagement important de l'Université de Regina envers le développement durable », déclare le président du Campus comestible, Frédéric Dupré. « Non seulement le projet éduque-t-il le public sur l'alimentation saine et peu coûteuse, il contribue aussi à l'attrait esthétique du campus. Surtout, il appuie le travail communautaire contre la pauvreté à Regina. »
Shawn Fraser, directeur général du Carmichael Outreach Centre, a parlé de l'impact communautaire des légumes du Potager, projet pilote de jardin, donnés à son organisation en 2011 pour aider à nourrir les résidents de Regina dans le besoin.
Mme Annette Desmarais, Ph. D. a parlé du concept de souveraineté alimentaire : le droit des peuples ou des pays de définir leurs propres politiques sur l'agriculture, l'alimentation, la main-d'œuvre, la pêche et les terres d'une manière qui correspond à leurs circonstances au niveau écologique, social et culturel. Elle l'a opposé au concept de la sécurité alimentaire et a parlé du rôle des jardins communautaires dans l'apport d'une alimentation suffisante et de bonne qualité ainsi que de leur contribution à un système alimentaire diversifié, démocratique et écologiquement durable.
(Source: Institut Français - Université de Regina)