21e édition de la Grande dictée
La 21
e édition de la Grande dictée a eu lieu ce soir, 17 mars, à 19h sur les ondes de la radio de
Radio-Canada.
Cliquez ici pour plus de détails à propos de la Grande dictée.Voici le corrigé de la dictée.ENVIRONNEMENT
Textes par André R. Gignac
Débutant Titre :
Je fais ma partChaque semaine, j'aide au ramassage de papiers cartonnés, canettes et bouteilles pour le recyclage. Ça nous rapporte des sous et je fais ma part pour l'environnement. C'est une bien petite contribution, direz-vous. Mais je vous rappellerai ce que vous chantaient vos grands-mères : « ça prend des cents pour faire des piastres ! »
Jeunesse Titre :
Le grand carnivoreQu'il est majestueux ce carnivore ! À quelque 100 mètres de nous, deux ours montaient la garde et humaient notre présence. J'étais transporté par ce spectacle, mais j'aurais pris mes jambes à mon cou si je n'avais été flanqué de chenilles rassurantes. Revenu de l'expédition avec des souvenirs indélébiles, je vous entends dire que mes ours pourraient bientôt fondre avec la calotte ! Quoi ? Je dis non ! Nous devons les rescaper... même s'il faut les admirer de loin.
IntermédiaireTitre :
Quand on s'y met vraimentVous vous rappelez la cacophonie de prédictions lancées çà et là sur la route des Olympiques de Pékin ? Comme des hyènes affamées, les médias se sont jetés sur les catastrophes anticipées. La pollution du ciel chinois allait étouffer les coureurs. Le brouillard allait empêcher les cyclistes de mettre le pied à l'étrier. Mais c'était sans compter sur la campagne tous azimuts lancée par les autorités de l'Empire du Milieu pour assainir l'air. Ce qui démontre bien que, lorsqu'on s'y met, même l'environnement peut profiter d'une embellie.
AvancéTitre :
Lettre à une ministreMadame la Ministre, bon nombre de vos commettants se sont rendu compte que le chemin arpenté par les soi-disant spécialistes est pour le moins sinueux. Je n'ai pas la prétention de parler au nom des Suzuki de ce monde, ni de tous ceux-là qui se sont donné comme mission de nous éduquer sur nos tics nocifs, mais je prends résolument le parti de l'humanité tout entière. Je piaffe d'impatience devant nos lentes avancées sur le terrain des dangers qui nous épient, et je crois que la dissonance des voix qui se sont fait entendre jusqu'à ce jour sur la question environnementale ne devrait plus servir à justifier l'inertie.