CSF et ministère de l'éducation de la Saskatchewan mis en demeure
Les dés sont jetés pour la recherche des solutions durables à la crise du système éducatif fransaskois
Le
Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) porte à la connaissance du public en général et des Fransaskoises et Fransaskois en particulier qu'il a retenu les services de l'avocat Ronald F. Caza pour mieux poursuivre sa cause.
En effet, face à la sourde oreille du Conseil scolaire fransaskois (CSF) depuis bientôt une année, le CPIP s'est retrouvé dans une obligation de trouver des voies alternatives pour poursuivre son combat de recherche de solutions durables à la crise actuelle qui mine le système éducatif fransaskois.
Le CPIP a été également amené à faire des choix difficiles pour viser l'efficacité et l'efficience dans sa démarche: Le CPIP va se concentrer uniquement au seul cas de l'École Monseigneur de Laval (Pavillon primaire et secondaire). Le CPIP reconnait cependant que la situation précaire à l'École Monseigneur de Laval n'est pas un cas isolé parmi les autres écoles du système scolaire fransaskois.
Des manquements importants au niveau de la qualité des infrastructures, des équipements et des services aux élèves ont été répertoriés à l'École Monseigneur de Laval. En raison de l'apathie et des atermoiements du gouvernement de la Saskatchewan, les infrastructures, les équipements et les services aux élèves se sont détériorés année après année à l'École Monseigneur de Laval.
Une lettre de mise en demeure vient d'être envoyée au CSF et au ministère de l'éducation de la Saskatchewan pour les inviter à agir face à la violation fragrante de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés à l'École Monseigneur de Laval.
Si le CSF et le ministère de l'éducation persistent et ne veulent pas assumer leurs responsabilités respectives, le CPIP est prêt d'intenter un recours judiciaire visant, entre autre, l'obtention d'une déclaration que l'École Monseigneur de Laval n'est pas conforme à l'article 23 Charte canadienne des droits et libertés et une ordonnance exigeant l'adoption des mesures de réparation immédiate.
(Source: Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP))