La Conseil scolaire fransaskois poursuit le gouvernement provincial
Roger Lepage, avocat pour le
Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a annoncé aujourd'hui que le Conseil scolaire fransaskois a déposé une déclaration visant un recours judiciaire contre le ministère de l'éducation de la province en raison de son inhabileté à fournir des installations adéquates pour les élèves francophones de Regina.
« Notre population étudiante a augmenté de 30 pourcent au cours des dix dernières années, pourtant plus que jamais nous manquons d'espaces. Au cours des dix dernières années, alors que les inscriptions restaient au même niveau ou déclinaient dans les autres divisions scolaires, les nôtres augmentaient » indique Maître Lepage.
« Nous sommes supposés offrir à nos élèves une éducation équivalente à celle des élèves des systèmes public et séparé de Regina mais tel n'est pas le cas. Par exemple, nous n'avons pas les espaces requis pour des classes propices à l'enseignement des sciences, des arts pratiques et appliqués, de la technologie, de la musique et de l'éducation physique à nos élèves du secondaire, nous n'avons pas d'espace pour une croissance de la population de la prématernelle. Par ailleurs, nous avons une liste d'attente de 72 familles pour notre centre de la petite enfance à l'école » indique Maître Lepage.
Le CÉF est la division scolaire qui gère les 14 écoles francophones de la province. Il est reconnu comme système scolaire officiel selon la Loi sur l'éducation. De plus, l'article 23 de la Charte des droits et libertés garantit une éducation en français équivalente à celle disponible dans les écoles anglophones. Malgré ces garanties légales, le CÉF doit continuellement se battre pour obtenir des espaces scolaires adéquats du gouvernement provincial, sous les gouvernements du Parti Néo-démocrate et du Parti Saskatchewanais. Par cette poursuite, le CÉF cherche à obtenir des installations qui tardent à venir pour une école additionnelle dans la région de Regina.
« À cause de la croissance de notre population étudiante, nous essayons depuis 1999 d'obtenir une école additionnelle à Regina. Nous faisons constamment face à des délais de la part du gouvernement et nous sommes au point de rupture. Nos élèves sont tassés comme des sardines, ce qui créé des problèmes au niveau de la santé et de la sécurité. Pour avoir manqué à ses échéanciers au cours des 10 dernières années, le ministère de l'Éducation de la province ne nous laisse aucune autre option que de rechercher une solution par la cour » indique Lepage.
(Source: Communiqué du Conseils des écoles fransaskoises (CÉF))