La mise en oeuvre de la politique SSE se poursuit au CÉF
Formation sur l'évaluation du risque et de la menace
Une soixantaine d'administrateurs, de directions, de directions adjointes et d'intervenants scolaires des écoles du
Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) se réunissent à Regina les 7 et 8 mars pour suivre une formation sur l'évaluation de la menace et du risque de violence (EMRV). Des représentants des centres éducatifs de la petite enfance ont également assisté à la formation.
Offerte par une formatrice accréditée en EMRV, la formation vise à outiller le CÉF de processus permettant d'identifier, d'évaluer et d'intervenir en cas de risque ou danger lié à toute forme de comportements inappropriés, menaçants ou violents de la part des élèves. La démarche s'en veut une de prévention et de sensibilisation des intervenants du milieu scolaire.
«L'objectif principal de cette formation est de nous permettre d'évaluer rapidement les dangers de menace et de violence qui doivent faire l'objet d'une intervention préventive ou autre. L'EMRV est un processus continu. En mettant en place une structure d'évaluation, nous pourrons appliquer les mesures appropriées en vue de réduire le risque identifié», explique Robert Lessard, directeur adjoint de l'éducation.
À la suite de cette formation, le CÉF définira son protocole d'évaluation de menace et de risque de violence, élaborera un plan de prévention et d'intervention en cas de crise, améliorera sa démarche de gestion de stress à la suite d'un incident critique et mettra sur pied, dans chaque école, une équipe multidisciplinaire qui prévoit et applique les procédures en situation d'urgence.
«L'EMRV est un processus par lequel on essaie de faire le lien entre les données révélant qu'une personne s'apprête à commettre un acte de violence grave, avant que cela ne se produise. Le processus de l'EMRV était le chainon manquant de la prévention», explique Francine Frisson, consultante et formatrice.
La formation sur l'évaluation du risque et de la menace compte parmi une série d'actions proactives posées par le CÉF depuis l'adoption de sa politique et de ses procédures administratives sur la santé, la sécurité et l'environnement (SSE). D'autres mesures en 2012-2013 comprennent :
- une formation obligatoire, destinée aux concierges et au personnel enseignant de science, sur le Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT). Cette formation doit être reprise annuellement et est accréditée;
- l'achat d'équipements de protection individuelle pour les concierges et le personnel d'entretien (par exemple, des souliers intérieurs et bottes extérieurs à embouts d'acier et des complets d'hiver);
- la révision et la mise à jour complète des plans d'urgence des écoles en tenant compte de tous les dangers et risques pertinents;
- la mise sur pied de pratiques annuelles d'incendie, de bouclage, etc.;
- l'uniformisation, l'harmonisation et la centralisation des procédures d'urgence;
- la mise sur pied de comités SSE dans les écoles et les bureaux administratifs;
- l'évaluation d'une procédure de communication de masse pour joindre les parents rapidement en cas d'une situation d'urgence.
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«Toutes les mesures prises par le CÉF s'inscrivent dans notre plan d'amélioration continue. Nous voulons donner à nos écoles les moyens d'évaluer et d'agir selon les risques comme il se doit. C'est nécessaire pour assurer la santé, la sécurité et le bien-être des jeunes enfants, des élèves, de notre personnel et de celui des organismes dans nos écoles», a conclu le directeur de l'éducation, Bernard Roy.
(Source: Conseils des écoles fransaskoises)