Non-renouvellement de Peter Dorrington

Action unilatérale de l'Université de Regina

L'communautaire fransaskoise (ACF) déplore le non-renouvellement de monsieur Peter Dorrington PHD à la direction de l'Institut français de l'Université de Regina. «Cette décision unilatérale de la haute administration de l'Université de Regina fait fie d'une pratique en place depuis 8 ans où le choix de la direction de l'Institut se fait en collaboration avec la communauté fransaskoise, » a déclaré le président de l'ACF monsieur Paul Heppelle.

À de multiples occasions, par lettre à la présidente de l'Université comme en réunion avec les dirigeants de cette institution, l'ACF a rappelé l'importance pour la communauté fransaskoise d'être consultée pour les questions de la direction de l'Institut et des grandes orientations de la programmation postsecondaire en français. « Depuis huit mois, nous affirmons et réaffirmons notre droit historique – et obligatoire à notre avis – d'avoir une vraie consultation en matière de décisions qui nous affectent directement, » a ajouté M. Heppelle. « Nous devons alors constater que nous avons été démis de notre statut de partenaire pour devenir de simples clients. Depuis le printemps passé, une série de décisions unilatérales par la haute administration de l'Université laisse la communauté à l'extérieur du processus décisionnel. »

Il va sans dire que l'ACF regrette vivement le départ de monsieur Peter Dorrington à la direction par intérim de l'Institut français. La communauté fransaskoise lui doit une grande reconnaissance pour le travail qu'il a fait. «Les conditions de son intérim n'ont jamais été faciles, mais, à nos yeux, il a toujours favorisé une proximité exemplaire avec la communauté fransaskoise, » a affirmé monsieur Heppelle. « Nous regrettons vivement son départ. Si nous avions été consultés sur la question - comme a toujours été la coutume - son non-renouvellement n'aurait pas été notre recommandation. »

Il est inacceptable que cette non-consultation perdure; un nouveau mécanisme doit être négocié avec la haute direction officialisant les rapports entre l'Université et la communauté fransaskoise en ce qui a trait au postsecondaire français en Saskatchewan. Il faut multiplier les rencontres avec l'Université afin de mettre en place ces mécanismes à long terme. De toute évidence, l'entente tacite entre la communauté et l'Université qui a fonctionné depuis 2002 ne fonctionne plus. «La communauté doit d'ailleurs questionner la sincérité de l'Université et ses dirigeants à l'égard des promesses faites depuis plus de deux ans. Mais nous ne baissons pas les bras. Ce dossier est important pour nous; alors il mérite un retour sur la question avec les dirigeants de l'Université, » a conclu monsieur Heppelle.

(Source: Assemblée communautaire fransaskoise)