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fransaskois·info

 

8 février 2017

Saskatchewan: 64 971 personnes de plus en Saskatchewan

Affiche - Saskatchewan: 64971 personnes de plus en Saskatchewan
Statistique Canada présente aux Canadiens un premier aperçu du plus récent portrait statistique national en diffusant les résultats du Recensement de 2016 portant sur les chiffres de population et des logements.

En Saskatchewan, la population a augmenté de 6,3 % (64 971 personnes) de 2011 à 2016. La croissance démographique de la province était supérieure à la moyenne nationale pour la deuxième période intercensitaire consécutive.

Les quatre provinces de l'ouest étaient les seules à afficher des taux de croissance démographiques supérieurs à la moyenne nationale. En conséquence de cette croissance, près d'un Canadien sur trois (31,6 %) vivait, en 2016, dans l'ouest du pays, soit la proportion la plus élevée à ce jour. La Colombie-Britannique présentait la plus forte proportion (13,2 %), suivie de l'Alberta (11,6 %), du Manitoba (3,6 %) et de la Saskatchewan (3,1 %).

C'est dans cinq RMR situées dans les provinces des Prairies que la population s'est accrue le plus rapidement de 2011 à 2016 : Calgary (+14,6 %), Edmonton (+13,9 %), Saskatoon (+12,5 %), Regina (+11,8 %) et Lethbridge (+10,8 %). Les trois RMR avec les plus fortes croissances démographiques étaient inchangées par rapport à la période intercensitaire précédente.

Au jour du recensement, le 10 mai 2016, 35 151 728 personnes ont déclaré vivre au Canada. Cette diffusion révèle également les tendances en matière de croissance démographique dans l'ensemble du pays.

Au cours de la prochaine année, et alors que les Canadiens célèbreront les 150 ans de la Confédération, l'organisme va diffuser la gamme complète des données du Recensement qui permettra de dresser un portrait factuel de la vie des Canadiens ainsi que de leurs communautés.

La population était 10 fois plus importante en 2016 qu'en 1871, date du premier recensement après la Confédération, où on avait dénombré 3,5 millions de personnes au Canada. En 1967, alors que les Canadiens célébraient le 100e anniversaire de la Confédération, la population avait atteint 20,0 millions (Recensement de 1966).

Au fil du temps, les Canadiens se sont déplacés vers l'ouest. En 1871, la plupart des Canadiens vivaient dans les quatre provinces fondatrices que sont l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, tandis que l'ouest du Canada était peu peuplé. En 2016, près du tiers de la population vivait au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

L'accroissement migratoire explique les deux tiers de la croissance démographique

De 2011 à 2016, la population s'est accrue de 1,7 million de personnes, ou de 5,0 %, un taux de croissance légèrement inférieur à celui observé pour la période de 2006 à 2011 (+5,9 %).

Environ les deux tiers de la croissance démographique du Canada de 2011 à 2016 sont attribuables à l'accroissement migratoire (la différence entre le nombre d'immigrants et d'émigrants). L'accroissement naturel (la différence entre le nombre de naissances et de décès) a représenté l'autre tiers. Selon les projections, la croissance démographique du Canada au cours des prochaines années sera de plus en plus liée à l'accroissement migratoire, plutôt qu'à l'accroissement naturel, principalement en raison de la faible fécondité et du vieillissement de la population.

Comparaisons internationales : le Canada présente la plus forte croissance démographique des pays du G7

Le Canada était en tête de liste des pays du G7 quant à la croissance démographique de 2011 à 2016, affichant une croissance annuelle moyenne de 1,0 %. Le Canada était également au premier rang à ce chapitre au cours des deux périodes intercensitaires précédentes (soit de 2001 à 2006 et de 2006 à 2011).

Comme au Canada, l'accroissement migratoire est le principal facteur de la croissance démographique d'autres pays du G7 comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. De plus, trois pays du G7 (l'Allemagne, l'Italie et le Japon) ont enregistré plus de décès que de naissances au cours des dernières années, ce qui signifie que leur croissance démographique ne reposait que sur l'accroissement migratoire.

La croissance démographique annuelle moyenne du Canada (+1,0 %) de 2011 à 2016 était la huitième en importance au sein des pays du G20, derrière l'Arabie Saoudite, la Turquie, l'Afrique du Sud, l'Australie, le Mexique, l'Indonésie et l'Inde.

Densité de la population : les deux tiers des Canadiens vivent près de la frontière sud

Le Canada a une petite population compte tenu de l'étendue de son territoire (près de 9 millions de kilomètres carrés), de sorte que sa densité de population est faible comparativement à celle d'autres pays. Ainsi, le Canada avait une densité de 3,9 personnes par kilomètre carré en 2016, par rapport à 35,3 personnes par kilomètre carré aux États-Unis.

Toutefois, la population canadienne est très concentrée géographiquement. En 2016, deux personnes sur trois (66 %) vivaient à moins de 100 kilomètres de la frontière sud du Canada et des États-Unis, une zone géographique qui représente environ 4 % du territoire canadien.

Plusieurs régions métropolitaines de recensement (RMR) sont situées près de cette frontière, dont Toronto, Montréal et Vancouver. La densité de population de certaines municipalités de ces RMR est beaucoup plus élevée que la moyenne nationale. La municipalité de Vancouver présentait la plus forte densité de population au pays, enregistrant plus de 5 400 personnes au kilomètre carré. Parmi les autres municipalités de 5 000 habitants ou plus, les trois qui présentaient les plus fortes densités de population étaient situées dans la RMR de Montréal (Westmount, Côte-Saint-Luc et Montréal).

Canada 150 : de la Confédération au Recensement de 2016

La population du Canada a été multipliée par 10 depuis la Confédération. Cependant, la croissance démographique du pays n'a pas été constante durant ces 150 ans.

Au cours des trois décennies qui ont suivi la Confédération, le nombre de personnes vivant au Canada a augmenté rapidement, entièrement en raison de l'accroissement naturel. Durant cette période et en dépit de larges vagues d'immigration, le pays a enregistré des pertes migratoires du fait que de nombreuses personnes quittaient le pays pour émigrer aux États-Unis.

Cette situation a changé au début du 20e siècle. De 1901 à 1911, la population canadienne s'est accrue de 3,0 % en moyenne chaque année, un taux qui demeure encore aujourd'hui le plus élevé de l'histoire du pays. Cette forte croissance est attribuable à la fois à un fort accroissement naturel et à un fort accroissement migratoire. Au cours de cette décennie, plus de 1,6 million d'immigrants sont arrivés au Canada, dont plusieurs se sont établis au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

La croissance démographique a ralenti de nouveau dans les années 1930, alors que les couples ont eu moins d'enfants et que les niveaux d'immigration ont diminué. Ces baisses étaient en partie attribuables à la Grande Dépression.

Après la Deuxième Guerre mondiale, cependant, les niveaux d'immigration ont augmenté de nouveau, et les taux de fécondité se sont accrus considérablement, ce qui a mené au baby-boom. En conséquence, le taux de croissance démographique du Canada dans les années 1950 était proche des niveaux record observés au début du siècle.

Au moment où le pays célébrait son 100e anniversaire en 1967, le Canada était le domicile de 20,0 millions de personnes.

À partir du milieu des années 1960, les taux de fécondité des femmes ont diminué progressivement. Alors que les familles canadiennes avaient moins d'enfants, l'accroissement migratoire est devenu le principal moteur de la croissance démographique à la fin des années 1990.

Pour obtenir plus de renseignements à propos de la population canadienne au cours des 150 dernières années, veuillez consulter les vidéos du Recensement de 2016, l'infographie et les cartes thématiques.

Provinces et territoires

La croissance démographique augmente d'est en ouest

Le taux de croissance démographique à l'échelle nationale masque d'importantes différences entre les provinces et les territoires. Cette croissance démographique a tendance à être plus élevée à l'ouest et plus faible à l'est du Canada.

Provinces de l'Atlantique : une croissance démographique plus faible

De 2011 à 2016, la population s'est accrue moins rapidement dans les provinces de l'Atlantique qu'ailleurs au Canada, une situation qui avait également été observée au cours des deux périodes intercensitaires précédentes. L'Île-du-Prince-Édouard (+1,9 %) a enregistré la plus forte croissance des provinces de l'Atlantique, suivie de Terre-Neuve-et-Labrador (+1,0 %) et de la Nouvelle-Écosse (+0,2 %). La population a diminué de 0,5 % au Nouveau-Brunswick, la seule province ou le seul territoire ayant enregistré une baisse de sa population de 2011 à 2016.

La faible croissance démographique dans les provinces de l'Atlantique était liée à des pertes au chapitre des migrations interprovinciales ainsi qu'à des niveaux d'immigration et d'accroissement naturel plus faibles. Par exemple, il y a eu plus de décès que de naissances durant certaines années de la période de 2011 à 2016 à Terre-Neuve-et-Labrador.

En raison d'une plus faible croissance démographique, la proportion de Canadiens vivant dans les provinces de l'Atlantique a diminué au cours des dernières décennies. En 2016, 6,6 % de la population canadienne vivait dans les provinces de l'Atlantique, la Nouvelle-Écosse (2,6 %) présentant la proportion la plus élevée, suivie du Nouveau-Brunswick (2,1 %), de Terre-Neuve-et-Labrador (1,5 %) et de l'Île-du-Prince-Édouard (0,4 %).

En comparaison, 10 % des Canadiens vivaient dans les provinces de l'Atlantique en 1966.

Le centre du Canada : trois Canadiens sur cinq vivent au Québec ou en Ontario

En 2016, la population de l'Ontario et du Québec représentait 61,5 % de la population canadienne. Depuis 1911, année du premier recensement après l'adhésion à la Confédération des provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta, cette proportion a toujours oscillé entre 60 % et 64 %.

L'Ontario demeurait de loin la province la plus peuplée du Canada, alors que 13,4 millions de personnes y habitaient en 2016, ce qui représentait 38,3 % de la population canadienne. Le poids démographique de l'Ontario a toutefois légèrement diminué depuis 2006, année où il avait atteint son plus haut niveau en 100 ans, à 38,5 %.

Le poids démographique moins élevé de l'Ontario est lié à un ralentissement de sa croissance démographique. Le nombre de personnes vivant dans la province s'est accru de 4,6 % de 2011 à 2016, après avoir augmenté de 5,7 % au cours des cinq années précédentes. Le taux de croissance démographique de l'Ontario est demeuré inférieur à la moyenne nationale durant deux périodes intercensitaires consécutives, une première depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Des niveaux d'immigration moins élevés ainsi que des pertes liées aux migrations interprovinciales expliquent ce ralentissement récent.

Pour la première fois dans l'histoire du recensement, la population du Québec dépassait la barre des 8 millions d'habitants en 2016. La croissance démographique du Québec de 2011 à 2016 s'est chiffrée à 3,3 %, une croissance inférieure à la moyenne nationale de 5,0 %. Parce que la croissance démographique du Québec est demeurée inférieure à la moyenne nationale au cours des 40 dernières années, son poids démographique au sein de la population canadienne a reculé, passant de 28,9 % en 1966 à 23,2 % en 2016.

Provinces de l'ouest : les trois provinces des Prairies présentent les plus fortes croissances démographiques provinciales

Pour la première fois depuis qu'elles ont joint la Confédération, les trois provinces des Prairies ont affiché les croissances démographiques les plus élevées parmi les provinces de 2011 à 2016.

La croissance démographique s'est accélérée en Alberta et au Manitoba. Ce sont les deux seules provinces qui ont présenté une croissance démographique plus élevée de 2011 à 2016 qu'au cours de la période intercensitaire précédente.

L'Alberta (+11,6 %) a enregistré la croissance démographique la plus élevée parmi les provinces, en hausse par rapport à 10,8 % de 2006 à 2011. Cette croissance représente plus du double de la moyenne nationale. L'Alberta avait également connu le taux de croissance démographique le plus élevé des provinces au cours des deux périodes intercensitaires précédentes.

La population du Manitoba s'est accrue de 5,8 % de 2011 à 2016. Il s'agit de la première fois en 80 ans que le Manitoba connaît une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale. La majeure partie de cette croissance était attribuable à une augmentation de l'apport migratoire international.

En Saskatchewan, la population a augmenté de 6,3 % de 2011 à 2016. La croissance démographique de la province était supérieure à la moyenne nationale pour la deuxième période intercensitaire consécutive.

Le nombre de personnes vivant en Colombie-Britannique a également augmenté plus rapidement que la moyenne nationale, soit de 5,6 % de 2011 à 2016.

Les quatre provinces de l'ouest étaient les seules à afficher des taux de croissance démographiques supérieurs à la moyenne nationale. En conséquence de cette croissance, près d'un Canadien sur trois (31,6 %) vivait, en 2016, dans l'ouest du pays, soit la proportion la plus élevée à ce jour. La Colombie-Britannique présentait la plus forte proportion (13,2 %), suivie de l'Alberta (11,6 %), du Manitoba (3,6 %) et de la Saskatchewan (3,1 %).

Les territoires : une fécondité élevée stimule la croissance démographique du Nunavut

Considérés ensemble, les trois territoires étaient le domicile d'un peu plus de 113 600 personnes en 2016, représentant 0,3 % de l'ensemble de la population canadienne. Cette proportion a peu varié depuis 1911.

Le Nunavut (+12,7 %) a enregistré le taux de croissance démographique le plus élevé des provinces et territoires. La fécondité au Nunavut est la plus élevée au Canada, se situant à 2,9 enfants par femme, comparativement à la moyenne nationale de 1,6 enfant par femme. Pour la première fois depuis la création du Nunavut en 1999, la population de ce territoire était plus élevée que celle du Yukon.

La population du Yukon a crû de 5,8 % de 2011 à 2016. Malgré qu'elle soit demeurée supérieure à la moyenne nationale, cette croissance était inférieure à celle observée de 2006 à 2011 (+11,6 %). Ce taux plus faible est principalement attribuable à des pertes au chapitre des migrations interprovinciales.

Dans les Territoires du Nord-Ouest, la population a continué d'augmenter lentement, en hausse de 0,8 % de 2011 à 2016.

Régions métropolitaines de recensement

Le Canada compte maintenant 35 RMR, comparativement à 33 lors du recensement précédent (voir la note aux lecteurs). Les trois RMR les plus peuplées, soit Toronto, Montréal et Vancouver, étaient le lieu de résidence de plus du tiers des Canadiens (35,5 %), comptant une population totale de 12,5 millions d'habitants. Toronto (5 928 040 habitants) était la RMR la plus peuplée, suivie de Montréal qui, pour la première fois au recensement, a dépassé 4 millions d'habitants (4 098 927), puis de Vancouver (2 463 431).
Graphique 3 Graphique 3: Taux de croissance démographique des régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada, 2006 à 2011 et 2011 à 2016, classées selon le pourcentage de croissance en 2016
Taux de croissance démographique des régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada, 2006 à 2011 et 2011 à 2016, classées selon le pourcentage de croissance en 2016
Graphique 3: Taux de croissance démographique des régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada, 2006 à 2011 et 2011 à 2016, classées selon le pourcentage de croissance en 2016

En raison d'une forte croissance démographique au cours des 15 dernières années, Calgary (1 392 609) est devenue, en 2016, la quatrième RMR la plus peuplée du pays, remplaçant Ottawa–Gatineau (1 323 783) qui est désormais au cinquième rang. Edmonton la suit de près au sixième rang, sa population se situant à 1 321 426 habitants.

Les cinq régions métropolitaines de recensement ayant la plus forte croissance démographique sont situées dans les provinces des Prairies

C'est dans cinq RMR situées dans les provinces des Prairies que la population s'est accrue le plus rapidement de 2011 à 2016 : Calgary (+14,6 %), Edmonton (+13,9 %), Saskatoon (+12,5 %), Regina (+11,8 %) et Lethbridge (+10,8 %). Les trois RMR avec les plus fortes croissances démographiques étaient inchangées par rapport à la période intercensitaire précédente.

La croissance démographique s'accélère dans sept régions métropolitaines de recensement

La croissance démographique a augmenté dans sept RMR du pays. Le taux de croissance de 2011 à 2016 a augmenté d'environ deux points de pourcentage ou plus comparativement à la période intercensitaire précédente dans ces sept RMR, dont trois sont en Ontario (Windsor, St. Catharines–Niagara et Guelph), deux en Alberta (Calgary et Edmonton), une en Saskatchewan (Regina) et une en Colombie-Britannique (Victoria).

La croissance démographique s'est accélérée le plus à Windsor, Ontario, où le nombre d'habitants a augmenté de 3,1 % de 2011 à 2016 à la suite d'une baisse de 1,3 % de 2006 à 2011. Le recul au cours de la période intercensitaire précédente est possiblement attribuable au secteur de l'industrie automobile de Windsor, particulièrement touché par la récession de 2008 et 2009.

La croissance démographique ralentit dans plusieurs régions métropolitaines de recensement de l'est et du centre du pays

La population a augmenté moins rapidement dans plusieurs RMR de l'est et du centre du pays comparativement à la période intercensitaire précédente.

Le nombre de personnes vivant à Moncton, Nouveau-Brunswick, a augmenté de 4,0 % de 2011 à 2016, alors que la croissance avait été de 9,5 % de 2006 à 2011. La population de St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador, a augmenté de 4,6 %, après une hausse de 8,7 % au cours de la période intercensitaire précédente.

La population a également crû moins rapidement à Kingston, Ontario, soit de 1,0 % de 2011 à 2016 à la suite d'une hausse de 4,7 % au cours de la période intercensitaire précédente. De même, la croissance d'Ottawa–Gatineau a également ralenti, sa population ayant augmenté de 5,5 % de 2011 à 2016, comparativement à une croissance de 9,0 % de 2006 à 2011.

De 2011 à 2016, le nombre de personnes vivant dans les trois RMR les plus peuplées du pays a également augmenté moins rapidement. La population de Toronto s'est accrue de 6,2 % après une hausse de 9,2 % de 2006 à 2011, alors qu'à Montréal la population a augmenté de 4,2 % après une croissance de 5,3 %. À Vancouver, la population a augmenté de 6,5 % de 2011 à 2016, après une hausse de 9,3 % au cours de la période intercensitaire précédente.

La population est inchangée ou diminue dans seulement deux régions métropolitaines de recensement : Thunder Bay et Saint John

De 2011 à 2016, la population est demeurée inchangée ou a diminué dans seulement deux RMR : Thunder Bay en Ontario et Saint John au Nouveau-Brunswick.

La faible croissance démographique de la RMR de Thunder Bay est possiblement le résultat de fluctuations dans les industries des mines et de la forêt, qui touchent souvent l'économie entière de cette région.

À Saint John, la population a diminué de 2,2 % de 2011 à 2016, après une hausse de 4,4 % de 2006 à 2011. La majeure partie de la récente baisse est liée à des pertes au chapitre des migrations interprovinciales.

Pour obtenir d'autres résultats concernant la croissance démographique par secteurs de recensement à l'intérieur des RMR, veuillez consulter les cartes thématiques du Recensement de 2016.

Agglomérations de recensement

Les agglomérations de recensement ayant les plus fortes croissances démographiques souvent situées dans les Prairies

De 2011 à 2016, 7 des 10 agglomérations de recensement (AR) présentant les taux de croissance démographique les plus élevés étaient situées dans les Prairies : quatre en Alberta, deux au Manitoba et une à la frontière de la Saskatchewan et de l'Alberta. La population s'est accrue le plus rapidement à Sylvan Lake, Alberta, en hausse de 19,6 % de 2011 à 2016.

Les trois autres AR affichant les plus fortes croissances étaient Wasaga Beach et Collingwood en Ontario, et Squamish en Colombie-Britannique.

Certaines AR ont enregistré une hausse de leur population de 2011 à 2016, alors que la population avait connu un recul de 2006 à 2011. C'est le cas de Thompson au Manitoba, où le nombre d'habitants a augmenté de 6,6 % de 2011 à 2016, alors qu'il avait diminué de 4,6 % de 2006 à 2011; de Kawartha Lakes en Ontario, où la population s'est accrue de 3,0 %, après une baisse de 1,8 %; et de Port Hope en Ontario, où le nombre d'habitants a augmenté de 3,3 % après une diminution de 1,1 %.

Provinces de l'Atlantique et centrales : neuf agglomérations de recensement affichent des diminutions marquées de leur population

De 2011 à 2016, 9 des 10 agglomérations de recensement qui présentaient les plus fortes diminutions de leur population étaient situées dans les provinces de l'Atlantique ou dans les provinces centrales : quatre en Ontario, deux en Nouvelle-Écosse, une au Nouveau-Brunswick, une au Québec et une sur la frontière du Nouveau-Brunswick et du Québec. La 10eAR est Prince Rupert, en Colombie-Britannique, dont la population a diminué de 2,8 %, soit la septième plus forte baisse.

Le nombre d'habitants de Campbellton, sur la frontière du Nouveau-Brunswick et du Québec, a diminué de 9,3 %, soit la plus forte baisse de toutes les AR.

De plus, la population a diminué dans toutes les AR de la Nouvelle-Écosse. New Glasgow (-3,7 %) a enregistré la plus forte baisse en pourcentage, suivie de Cape Breton (-2,9 %), de Kentville (-0,5 %) et de Truro (-0,3 %).

Certaines municipalités ont enregistré une diminution de leur population de 2011 à 2016 après avoir connu une croissance au cours de la période intercensitaire précédente (2006 à 2011). Quatre AR ont affiché des variations d'au moins cinq points de pourcentage : Campbellton, Nouveau-Brunswick et Québec; Quesnel, Colombie-Britannique; Pembroke, Ontario et Rivière-du-Loup, Québec.

Pour d'autres résultats du Recensement de 2016 à l'échelle des municipalités, veuillez consulter « Les municipalités du Canada les plus grandes et présentant les croissances démographiques les plus élevées entre 2011 et 2016 » et « Les municipalités du Canada dont la population a diminué entre 2011 et 2016 ».

Des informations additionnelles sont disponibles dans la Série « Perspective géographique », le Profil du recensement et les Faits saillants en tableaux.

Logements

Le nombre de logements privés occupés augmente

À l'échelle nationale, le nombre de logements privés occupés par des résidents habituels a augmenté de 5,6 % par rapport à 2011 pour atteindre 14 072 079 en 2016. En comparaison, l'augmentation avait été de 7,1 % au cours de la période intercensitaire précédente.

Le Nunavut (+13,4 %) a enregistré la plus forte croissance des logements, ce qui va de pair avec sa croissance démographique, qui était également la plus élevée au Canada. L'Alberta (+9,9 %) a enregistré la deuxième croissance en pourcentage, suivie du Yukon (+7,8 %) et de la Colombie-Britannique (+6,6 %).

Le Manitoba et le Nunavut sont la seule province et le seul territoire où l'on a observé une croissance des logements privés occupés plus élevée qu'au cours de la période intercensitaire précédente.

Le nombre de logements a crû moins rapidement que la moyenne nationale dans les provinces de l'Atlantique, au Québec, au Manitoba et aux Territoires du Nord-Ouest.

Le nombre de logements privés occupés en Ontario (+5,8 %) et en Saskatchewan (+5,6 %) a augmenté à un rythme semblable à la moyenne nationale. La croissance en Ontario (+281 666), la plus forte en nombres absolus au Canada, était deux fois plus élevée que celles observées en Alberta (+137 403) et au Québec (+136 320).

Affiche - Saskatchewan: 64971 personnes de plus en Saskatchewan

(Source: www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/170208/dq170208a-fra.htm?HPA=1)

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