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10 décembre 2012

Une sélection thématique souligne 100 ans de francophonie en Saskatchewan

Photo: BAnQ Guy Berthiaume, Françoise Sigur-Cloutier, Hélène Roussel, par Cédric Lavenant
2012, l'Année des Fransaskois, est l'occasion de souligner qu'il existe une littérature francophone vivante à Regina et à Saskatoon.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec vous propose une sélection de livres et de CD mettant en valeur la littérature, la musique et la culture fransaskoises.

Au comptoir de service du niveau 3 de la Grande Bibliothèque Jusqu'aux Fêtes.

Telle une grande vague, les francophones ont déferlé un peu partout dans les Amériques dès le début de la Nouvelle-France avec à leur tête les explorateurs, les voyageurs, les coureurs des bois et les missionnaires. Ils ont adopté des parcours parfois sinueux.

Parmi les Québécois – Canadiens français, comme ils s'appelaient à l'époque – qui se sont exilés en Nouvelle-Angleterre à la fin du xixe et au début du xxe siècle pour connaître un nouveau départ, certains ont quitté, quelques années plus tard, les terres de l'oncle Sam pour aller dans l'ouest du Canada, du côté notamment de la Saskatchewan. Par la suite, des Français et des Belges sont allés les rejoindre.

Cent ans plus tard, 2012 est décrétée l'année des Fransaskois par le gouvernement de la Saskatchewan.

En 2012, le Centre de la francophonie des Amériques, en collaboration avec l'ACF, vient rappeler aux Québécois que le géant Beaupré, Hart Rouge et Carmen Campagne sont Fransaskois. Que les huit chevaux d'acier galopant le long du fleuve Saint-Laurent près de la promenade Champlain, à Québec, sont l'œuvre du sculpteur de réputation internationale Joe Fafard, lui aussi Fransaskois. Si l'histoire des Fransaskois nous apparaît parfois inconnue, elle est pourtant peuplée de personnages connus.

Nouvelles plumes

Que ce soit dans les mémoires du sieur de La Vérendrye qui, avec ses fils, est synonyme de l'exploration de l'ouest du Canada et de son passage en Saskatchewan, ou d'écrits d'auteurs plus contemporains, les Fransaskois de souche ou d'adoption sont bien présents en matière littéraire. Bien qu'il n'existe qu'une seule maison d'édition francophone en Saskatchewan, La nouvelle plume, on les trouve dans plusieurs secteurs, à commencer par la littérature jeunesse.

Des auteurs comme Martine Noël-Maw ont su s'illustrer au fil des ans. Cette écrivaine native de Rouyn-Noranda a à son crédit plusieurs honneurs, dont cinq nominations au Prix du livre français des Saskatchewan Book Awards qu'elle a obtenu en 2006 pour Amélia et les papillons (un roman jeunesse qui a également été finaliste pour le Prix des lecteurs 15-18 ans de Radio-Canada).

Enseignant au secondaire, David Beaudemont lorgne lui aussi du côté de la littérature jeunesse. Sa particularité? Il produit des romans jeunesse grâce à la collaboration et aux idées de ses élèves qu'il recueille lors d'ateliers d'écriture. Il a notamment publié des romans comme Le nouveau tracteur, Olga et Les beaux jours. Il a également remporté le Prix du livre français de la Saskatchewan en 2004 et en 2008.

Dans un tout autre genre, le récit de l'écrivaine saskatchewanaise Sharon Butala intitulé Perfection du matin nous emmène dans un univers plus intérieur où se côtoient la découverte de l'écriture et la sagesse. Dans sa version française, cette œuvre ouvre la porte des Prairies à tout le lectorat francophone. Perfection of the Morning a été finaliste au prix du Gouverneur général en 1994.

À tous ces noms, on peut ajouter celui de Laurier Gareau, auteur de plus de 30 pièces de théâtre qui a aussi traduit en français plusieurs pièces de dramaturges anglophones. Mentionnons également des écrivains comme Raoul Granger, Madeleine Blais Dahlem et Gilles Poulin-Denis, qui font que la littérature fransaskoise demeure vivante.

De réputation internationale, Yann Martel est sans doute l'écrivain de la Saskatchewan que le premier ministre du Canada Stephen Harper devrait connaître le mieux. Pendant trois ans, deux fois par mois, l'auteur d'Histoire de Pi lui a envoyé un livre accompagné de quelques notes afin que celui-ci s'intéresse davantage à la littérature. À défaut d'obtenir une réponse personnelle du politicien canadien, Histoire de Pi lui a valu en 2002 le prestigieux Man Booker Prize for Fiction (prix Booker). Yann Martel est installé à Saskatoon depuis 2003.

(Photo : Cédric Lavenant)

(Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec)

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