Ah Non ! L'hiver va commencer !!!

On a perdu. Oui ! On a perdu la coupe Grey. 28 à 27 pour les Alouettes.

Premièrement un immense merci à notre belle équipe des Roughriders de la Saskatchewan de nous avoir fait vibrer tout au long de la cette belle saison de football et ce, du début du camp d'entraînement au commencement du mois de juin jusqu'à cette dernière partie classique de la 97e coupe Grey. Bravo et encore une fois bravo et merci !

Et qu'on va s'en souvenir de cette partie ! Surtout lorsque le ballon botté sur un placement par le botteur des Alouettes, Damon Duval, est allé choir non pas entre les poteaux mais à côté de ceux-ci dans le panier du joueur étoile Jason Armstead. Jason a couru ventre à terre hors de la zone payante avec la calebasse et s'est mis un genou par terre annonçant la victoire et ainsi la 4e coupe Grey de notre équipe. On imagine que Jason n'avait pas encore vu les arbitres, sous les poteaux et au milieu du terrain, lancer leur mouchoir vers le ciel de Calgary.

Les amis, ces mouchoirs présageaient quelque chose qui était pour faire de la peine. Sans doute une immense peine.

Et est-ce qu'on en a eu de la peine !!!

Punition pour avoir eu un joueur de trop sur le terrain !

On voudrait plutôt blâmer l'entraîneur en chef, le joueur qui était de trop sur le terrain, l'entraîneur des spécialités, le porteur d'eau… On ne peut pas. On ne veut pas. Car on aime notre équipe et on va toujours l'aimer même dans les moments les plus difficiles. Point à la ligne.

C'est ça qui fait la différence entre nous autres et le reste des autres équipes de la belle ligue canadienne de football !!!

Mes amis partisans, je ne vous ferai pas revoir le film de cette partie car pourquoi se faire encore du mauvais sang. Mais ce qui est encore plus terrible est qu'en Saskatchewan, il y a 2 saisons. Les Roughriders et l'hiver. La saison qu'on aime est maintenant belle et bien terminée.

Ah Non ! L'hiver va commencer !!!

Un immense merci à toutes les personnes qui m'ont lu et je vous souhaite de belles fêtes.

(Source: Claude Martel)

Ce texte est aussi publié dans l'Eau vive