Comme d'habitude...
Ça n'a pas de Môsus de bon sens mes amis-partisans-qui-n'arrêtent-pas- d'appuyer-notre-petite-équipe-comme-dans-le-meilleur-comme-dans- le-pire, sauf que là , là , il y a des Bâtèches de limites. Un autre soufflet, claque sur la margoulette, appelez ça comme vous voulez… une défaite de 40 à 3! Ayoye donc !!!
Présentement, notre équipe est comme une galère qui s'en va tranquillement à la dérive. Ça rame de tous côtés et surtout pas dans le bon sens… En tous les cas, ça fait dur pas à peu près.
On est à Calgary et on se dit qu'on ne peut pas se faire talocher de la sorte comme on s'est fait faire la semaine dernière contre ceux qui organisent le party de la coupe Grey à la fin de novembre et qui seront probablement dans la maison pour recevoir ( on parle ici des Lions ). On se dit que ça arrive même dans les meilleurs petits pots une volée comme la semaine dernière et que contre le Calgary, on va leur faire le coup de boule dans la tronche et que tout va revenir à la normale pour nos gentils garçons. En passant mes-amis… les Lions reviennent ici au vieux stade Mosaïc dans deux semaines. Ayoye …
Alors, on commence la partie, il fait beau sauf qu'il y a un vent pour écorner les bœufs. Les Roughriders revêtaient leur uniforme moderne et déjà j'avais un petit pincement au cœur. Depuis le début de la saison lorsque ça ne fonctionnait pas pour notre petite équipe, je n'avais pas d'attirance pour le nouvel uniforme. Mettons qu'on va leur donner une chance. L'entraîneur en chef, M. Miller, a finalement réussi à se décroiser les bras après la déconfiture de la semaine dernière. Bon, on fait le tirage au sort et on prend l'objet.
On se rend jusqu'au 50 du Calgary et on ne fait rien comme d'habitude. La prochaine partie des Roughriders au vieux stade
Mosaïc, je demande à entendre la chanson de Claude François intitulée Comme d'habitude… car souvent, on ne fait absolument rien avec l'objet lorsqu'il est en notre possession. On veut toujours donner le ballon à l'autre équipe, on a vraiment un beau sentiment de partage avec nos petits garçons, ils sont très bien élevés… Les gars, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans la ligue canadienne de football. Bon, on revient à la partie. On fait un botté de dégagement et le Calgary reprend à leur ligne de 7 verges. Quelques jeux plus tard, les Rouges sont dans notre territoire à la ligne de 25 verges et Ouf ! Ça se termine par un placement manqué de leur part. Mieux qu'un touché mettons !!! C'est un à zéro pour les Stampeders. Bon, Eille ! On est bon, car on s'en va à notre deuxième possession. Bon ! Vas-y Darian, envoye donne-y la claque. Allez ! Mais on reprend le grand succès de Claude François, Comme d'habitude On botte et les Stampeders reprennent le ballon et traverse le terrain. Ça se conclut avec un touché de John Cornish. C'est 8 à 0 pour le Calgary.
On reprend le ballon pour notre possession. Comme d'habitude… On commence le deuxième quart, et on reprend le ballon. Comme d'habi… ! Et non mes amis partisans, on réussit à s'approcher de la ligne du 36 verges de la zone payante et au lieu de réussir un touché, en passant, notre équipe n'a plus la moindre idée de ce qu'est un touché, car ça fait deux parties qu'on n'en a pas réussies un . Bon, au lieu d'un touché on y va avec un botté de placement de 43 verges du francophone Christopher Milo. C'est 8 à 3 pour les Rouges. Pas pire. On est encore dans la partie. Puis malheureusement une mauvaise remise et notre quart, Darian Durant, commet une échappée et les Rouges reprennent le ballon. Ça se termine avec un majeur pour le Calgary. Je dirai le pointage plus bas. On reprend le ballon et encore une fois avec sept secondes à faire, Darian Durant échappe encore le ballon et cette fois- ci le demi de coin défensif du Calgary, Charleston Hughes, décide d'aller danser le Charleston jusque dans la zone des buts. C'est 23 à 3 avant d'aller allumer les lampions, d'égrainer le chapelet et d'aller monter les marches de la maison à genoux.
On reprend pour la deuxième moitié de la partie. Le Calgary y va avec le ballon et le conserve pendant 8 minutes. On ne partage pas chez le
Calgary. En tous les cas, ils veulent le garder pour eux tout seuls. Ça se termine par un touché et avec 7 minutes à faire dans le troisième quart, c'est 30 à 3. Eille Louis-Simon ! Est-ce que les chandails des Alouettes sont encore en spécial ?
Bon, les Verts prennent possession du ballon. Comme d'habitude… Puis avec quatre minutes à faire dans le troisième quart, le porteur de ballon, Jon Cornish, y va d'une belle course de 35 verges en plein centre de la ligne défensive des Riders, il zigzague et s'échappe devant une horde de joueurs défensifs qui le laisse aller en l'admirant faire sa belle course. Personne chez les petits gars ne peut l'arrêter. C'est maintenant 37 à 3 avant d'entreprendre le dernier quart final. On asperge le chandail vert d'eau… . Au cas où… On reviendrait dans la partie et qu'on remporterait 38 à 37. Espérons-le mes-amis-partisans-qui-n'arrêtent- pas-d'appuyer-notre-petite-équipe-comme-dans-le-meilleur-comme- dans-le-pire.
Finalement, au dernier quart, on ne fait rien comme d'habitude. Merci M. Claude François pour ce grand succès. Ça s'applique bien lorsque nos Riders jouent au football.
Bon, on s'en va où maintenant ? Je dirai qu'à moins d'un miracle prochainement, on pourra peut-être faire le détail, mais mettons que nos chances sont devenues très minces, même très très minces.
Allez ! On s'en va aux lampions… pour la prochaine partie contre le Edmonton… Ayoye ! Et en espérant que cela ne sera pas Edmonotone pour notre équipe de petits gars…
(Source: Roughriders Claude Martel)