Dans l'avion! Pis vite à part de ça !!!
O.K. ! Les gars, on se déshabille, on prend la douche et on embarque dans l'avion. Pis vite à part de ça. Et attendez-vous à répondre aux questions des scribes qui nous attendent avec une brique et un fanal à l'aéroport de Regina…
C'est sans doute comme ça que l'entraîneur en chef des Petits Gars a parlé à ses ouailles après la déconfiture contre les pauvres Lions de la Colombie-Britannique. Une autre tuile sur la tête pour nos Verts. 24 à 11 cette fois-ci. Après la deuxième défaite en début de saison de nos petits gars, on avait déjà enfoncé le doigt sur le bouton de panique. C'est comme ça ici en Saskatchewan avec Nos Roughriders. Mais là, franchement, on a enfoncé jusqu'au bout le doigt sur le bouton de panique et en bonus, on a déjà l'autre index sur le bouton du siège éjectable…
Et que ça va mal ! Misère !!!
Voyons ensemble ce qui s'est passé et c'est ça le problème mes amis partisans. Il ne s'est rien passé dans cette partie contre les Lions, qui eux, n'avaient aucune victoire cette saison. Comme je vous le dis , c'était le championnat de la dernière position dans la division ouest de la ligue canadienne de football. Une belle occasion de gâcher la soirée du vétéran joueur de ligne offensive Gene Makowsky. En effet, ce joueur natif de la Saskatchewan disputait son 272 match dans l'uniforme des Roughriders. Bref, on a perdu. Une belle façon d'honorer M. Makowsky. Pas fort les gars !!!
On commence la partie et il fait beau soleil au vieux stade Empire de Vancouver. On commence et déjà, un premier essai, rien, un deuxième essai, rien, on botte avec Eddie Johnson. Ça débute bien… Remarquez que les Lions font de même. Je vous l'ai dit, malheureusement, on assiste à une partie de dernière place…
Finalement les premiers points de la partie proviennent du botteur Paul McCallum avec un botté de placement avec quelque cinq minutes à faire dans le premier quart. 3 à 0 pour les Lions.
Nous, ce qu'on a fait dans le premier quart était de dégager le ballon. Notre botteur de dégagement, Eddie Johnson a gagné son pain ce soir-là. On y reviendra.
On débute le deuxième quart. Déjà, les Lions débutent avec un touché de la part du joueur Tim Brown. 10 à 0 pour eux. Coutdonc… 8 minutes plus tard, les Lions rajoutent un autre touché de la part du receveur Geroy Simon. 17 à 0 pour eux. On grimace de douleur pour nos Roughriders.
Finalement, avec 7 minutes à faire dans le deuxième quart, Eddie Johnson y va d'un botté de placement de 42 verges. Ensuite les Lions y vont d'un botté de placement. 20 à 3 pour eux autres.
Mais avec 26 secondes à faire avant d'aller au petit coin, Darian Durant y va d'une belle passe au petit gars de Regina, Chris Getzlaf. Ouf ! On est dans le match. C'est 20 à 10 pour les Lions. Tout n'est pas perdu… On espère.
On prend le café et on couche les petits garçons Martel en leur souhaitant que les Roughriders vont prendre possession de la partie, qu'ils vont sans doute battre à plate couture les Lions… Quelle déception lorsqu'ils apprendront le pointage le lendemain matin…
On commence le troisième quart et encore une fois, les Lions ne font rien. Tandis que nous, on y va avec un placement d'Eddie Johnston. Il se prépare, mais où est donc passé Weston Dressler, qui est le teneur de ballon sur les bottés de placement. On le voit qui arrive en courant ventre à terre, sans doute pas prêt du tout à recevoir le ballon de Marc Parenteau, le centre offensif. Pour en faire une histoire très courte, Dressler qui est retard pour tenir le ballon. Le botteur Eddie Johnson , probablement déconcentré, botte le ballon. Celui-ci frappe un des poteaux des buts. Ça nous donne un maigre point. 20 à 11 pour les Lions.
Pour terminer la partie, Paul McCallum y va d'un placement et d'un simple sur un botté de dégagement. Marque finale 24 à 11 pour les Lions. Wow ! Une victoire des Lions… Tandis que nous… On panique à Regina et on se brasse la tête d'un bord à l'autre.
Bref, les Petits Gars devront se réveiller contre leur prochain adversaire qui sera les Stampeders de Calgary vendredi soir le 12 août prochain. Il faut absolument une victoire pour apaiser la situation.
On verra et en attendant, allez les Verts ! Relevez-vous les manches et travaillez fort.
(Source: Roughriders)