Le CSF rend ses décisions quant à l'avenir des prématernelles 3 et 4 ans
Pour l'année scolaire 2014-2015, les programmes de prématernelle 3 ans seront pris en charge et livrés par les centres éducatifs de la petite enfance dans les écoles fransaskoises. La gestion et la l'offre des programmes actuels de 4 ans, quant à eux, seront maintenues par le
Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) l'année prochaine.
Ce sont les décisions qui ont été adoptées par les membres du Conseil scolaire fransaskois mardi dernier à la suite d'une discussion étoffée sur l'avenir des programmes de prématernelle (3 et 4 ans). Une dernière décision devra être rendue à la prochaine réunion du Conseil pour adresser l'offre de service du programme de 3 ans dans les trois écoles fransaskoises non desservies par des centres éducatifs de la petite enfance dans leur communauté.
Les élus auraient souhaité préserver l'offre complète des programmes de prématernelle (3 et 4 ans). Toutefois, la situation financière actuelle oblige une révision des opérations pour corriger un manque à gagner pour l'année scolaire 2014-2015. La programmation préscolaire (3-4 ans) n'étant pas financée adéquatement par la province, le CÉF n'est plus en mesure d'en assurer son financement par l'entremise de son budget opérationnel, comme il l'a fait au fil des ans.
Les résultats de la table ronde sur la petite enfance organisée à la fin avril ont servi aux élus du CSF pour alimenter leur réflexion et pour trancher leur décision. La table ronde était composée de parents, de représentants de centres éducatifs, membres du personnel et associations communautaires, tous impliqués de près ou de loin dans le domaine de la petite enfance.
Pour les élus, le retour du programme de 3 ans dans les centres éducatifs de la petite enfance est une décision naturelle et évidente. Le CSF est conscient que cette solution offre ses défis, mais l'administration du CÉF travaillera avec les écoles et les centres éducatifs de la petite enfance, dans la mesure du possible, pour permettre une transition en douceur.
Quant au programme de 4 ans, les enjeux d'ordre éducatif, politique et juridique étaient trop importants pour considérer des options entourant l'annulation, le transfert ou encore l'offre d'un programme payant. «Nous ne pouvons pas perdre de vue que ce programme a des incidences sur la réussite des élèves et demeure une mesure déterminante de réparation (assimilation) pour notre communauté linguistique minoritaire. Nous devrons continuer à travailler avec la province dans le cadre des négociations PELEC (politique d'encadrement linguistique et culturel) pour faire reconnaitre ce programme dans le continuum éducatif de français langue première», a expliqué le président du CSF, André Denis.
Le CSF espère qu'avec cette information en main, les parents et les écoles auront suffisamment de temps pour planifier la prochaine rentrée de leurs enfants d'âge préscolaire.
(Source: Conseils des écoles fransaskoises)