Non mais ! Qu'est-ce qui se passe ?
Les amis, ça va mal et puis pas à peu près à part de ça. Ça fait trois parties de suite que les
Roughriders, notre doudoune verte sacrée, se font battre. Je crois que le moral commence à être par terre. Il faut le remettre en place comme le disait Bob dans les Boys, la dureté du mental...
On commence la partie et immédiatement notre garçon, Ryan Grice Mullen, échappe l'objet tant convoité. D'où sort-il celui-là ? On commence à être un peu essoufflé de voir à chaque partie des joueurs différents sur les retours des différents bottés. On peux-tu en avoir un de régulier bonyenne !!! En tous les cas. Il échappe le ballon, qui est recouvert immédiatement par les Eskimos qui ont une soif de victoire plus imposante que nos Riders, en ce début de rencontre. Toujours est-il que Edmonton reprend le ballon à la ligne de 33 verges de la zone payante. On est chanceux et ceux-ci ne peuvent rien faire. Leur botteur de placement s'enligne pour un botté de précision et celui-ci le manque et ça leur donne un point. Ouf ! pour nous autres.
Ensuite, on prend le ballon et on remonte le terrain et on compte avec un touché de deux verges du vétéran Chris Szarka. On s'ennuyait de lui. Chris est un excellent joueur et solide à part de ça mais M. Miller ne l'utilise pas assez à notre goût… Puis, Jason Armstead, Eh oui ! qui était avec nous cette saison, traverse le terrain et s'en va compter un touché pour les Eskimos sur un retour de botté de dégagement. C'est 8 à 7 pour les jaunes et or.
Ensuite, ce fut effrayant, un touché des Eskimos d'une passe de Jared Zabransky à Fred Stamps. Le quart Zabransky remplaçait Ricky Ray qui souffrait d'une blessure aux côtes. Donc, avec 38 secondes à faire au premier quart, c'était 15 à 7.
Au deuxième quart, les Riders n'ont pas été capables de remporter un seul premier essai en quatre possessions de ballon. Ça faisait pitié à voir mes amis. C'en était humiliant. Bonyenne. Qu'est-ce qui se passe depuis les trois derniers matchs !!! S'ils ne veulent plus jouer au football, qu'ils nous le disent et on commencera les rénovations de la cuisine Batêche !!! La dureté du mental les Boys !!!
Donc, après quatre possessions de ballon, les Eskimos sont arrivés et eux, ont réussi un touché et ça portait le pointage à 22 à 7 avec moins de deux minutes à faire au deuxième quart. Pas fort les petits gars…
Ah oui, ! Eddie Johnston réussi un placement et c'est 22 à 10 pour vous savez qui !
On se calme, on va au petit coin et on se prend un café et oui on le prend fort, car on est abattu encore une fois et ce n'est pas fini !!!
On commence le troisième quart. Les Eskimos reprennent le ballon et ne font rien qui vaille. On reprend et encore une fois, Grice machintruc échappe le ballon et les Eskimos nous le font payer chèrement avec un touché. En passant, la colle est en vente dans les bonnes quincailleries. Il faudrait en passer une caisse aux petits gars des Riders afin qu'ils ne puissent plus échapper le ballon.
À la suite de cette échappée , un autre joueur qui était avec nous dernièrement, Derick Armstrong, y va d'un touché et c'est maintenant 29 à 10 pour les Eskimos.
Ça gueule dans les chaumières saskatchewannaises mes amis et ce n'est pas des farces. On cherche des coupables…
On commence le dernier quart et les Eskimos y vont d'un placement et c'est maintenant 32 à 10.
On perd patience et on ne croît plus aux miracles et aux arrachés de dernière minute, car nos garçons ne jouent plus avec leur cœur. On devient dissident dans cette partie. On dirait qu'il y a un certain jemenfoutisme de la part de nos Riders.
Finalement, Darian Durant laisse sa place à Ryan Dinwiddie. En lançant sa deuxième passe, il se fait intercepter et les Eskimos y vont d'un touché. 39 à 10 . Ça pas d'allure !!! O.K. ! On commence les rénovations de la cuisine.
Puis, soudainement, Dinwiddie revient à la vie et trouve une façon de lancer deux passes de touché de suite à Cary Koch. Finalement, il est trop tard, car les Eskimos remportent la partie par le compte de 29 à 24.
Mes amis partisans , ça va mal et il y a quelque chose qui me dit que ça va empirer…
Gardons la flamme allumée.. et aussi les lampions à la paroisse… On va en allumer des verts… Tout d'un coup !
(Source: Texte de Claude Martel)