Pourquoi pas Congi ???
Vendredi soir dernier au vieux stade Mosaïc, un adversaire de taille nous attendait de pied ferme. Pour la doudoune verte sacrée, on mettait en garde le vieil adage suivant : Ça passait ou ça cassait !
Ouf ! Ça passé ! Les Stampeders n'en revenait tout simplement pas du tout d'en avoir laissé échappé une face à nos gars ! On est chanceux en titi car les Stampeders voulaient absolument nous battre pour nous montrer que c'était eux les plus forts dans la puissante division ouest de la ligue canadienne de football. Mais c'est nous qui les a battus, 43 à 37, tout en lançant le message suivant au travers de la ligue que, oui les Stampeders, pouvaient se faire battre !
Quand j'y pense, on a joué toute, mais toute une partie de football mes amis. Le quart arrière Darian Durant avait retrouvé tous ses moyens depuis la débandade de la semaine dernière contre les Blue Bombers. Les receveurs de passes avaient des ailes sur le terrain, la ligne offensive, l'unité ( allons-nous le répéter encore une fois ) la plus importante dans une partie de football était à son mieux, en tous les cas, mieux que la semaine dernière. La défensive donnait du fil à retordre à Henry Burris et ses ouailles. Mais où ça s'est gâté, c'est la décision à la fin du match d'y aller avec un botté de dégagement au lieu d'un botté de placement de notre Luca Congi. Dans les estrades, on était abasourdi.
Finalement, on a remporté la partie en prolongation par la marque de 43 à 37. Ce qui était sans doute le plus important. Ouf !
Mais que s'est-il passé pour qu'on en arrive à ce pointage ? Revoyons ça ensemble !
Dans notre première possession du ballon par notre équipe, notre quart arrière se fait intercepter une passe et le joueur du Calgary s'en va galoper dans la zone des buts. Ça vociférait autour de nous dans les estrades. On revoyait en mémoire la partie de la semaine passée à Winnipeg. Donc, 7 à 0 pour Calgary. La doudoune, on a besoin d'une victoire ce soir ! Allez ! On se fait aller les savates s'il vous plaît !!! Puis, on ne fait rien qui vaille et avec moins de deux minutes à faire au premier quart, les Stampeders menaient 10 à 0. Ils avaient réussi un placement avec moins d'une minute et vingt secondes à faire dans le premier quart. Je vous dis que ça frottait le huard à l'effigie de la doudoune verte sur un méchant temps ! Croyez-moi mes amis ! Les lampions brûlaient à la paroisse pour aider à nos gars.
Enfin. Au début du deuxième quart, notre botteur de dégagement, Eddie Johnson, y allait d'un long botté qui allait choir dans la zone des buts du Calgary. On marque un point. En espérant que celui-ci ( le point ) ne sera pas le seul de la partie pour nous ! Deux séries de jeu plus tard, WOW ! Wes Cates y va d'un touché avec une formation de style Wildcat de notre offensive, ce qui veut dire que la remise du ballon par le centre offensif est envoyée directement dans les mains du porteur de ballon au lieu que ce soit le quart arrière qui reçoit le ballon. On voit ça souvent au football universitaire américain. Donc, touché pour Wes Cates, son douzième de l'année. 10 à 8 pour Calgary.
Ensuite on se réveille et on assiste à une superbe passe lancée en direction de Weston Dressler et celui-ci y va d'un beau touché sur une belle course de 77 verges. Darian Durant a fait mouche et c'était le premier touché par la passe de nos Riders depuis des lunes. Eddie Johnson y a d'un long botté d'envoi de 93 verges et Calgary doit concéder un point. Puis, Calgary ne se laisse pas intimider et y allait d'un touché par notre ancien quart arrière substitut, Drew Tate. Calgary mène 17 à 16. Avant d'aller se réchauffer et d'aller au café, Calgary y allait d'un botté de placement. La marque à la mi-temps était de 20 à 16. À présent, pas pire du tout comme partie de football …
En revenant de la demie, le réginois Jason Clermont y va d'une belle réception de 35 verges, Enfin… et celui-ci s'arrête à la ligne de 30 verges dans la zone du Calgary. Puis après, Hugh Charles y va d'un superbe touché de 30 verges et comme la coutume le veut, celui-ci y va d'une pirouette par arrière afin de souligner son touché. Batêche ! On n'est pas fini, au contraire, on mène par la marque de 23 à 20 vers la fin du troisième quart.
Mais il ne faut jamais rien prendre pour acquis et les Stampeders ne lâchent pas et y vont d'un touché avec moins d'une minute à faire dans le 3
e quart. Pointage Calgary 27 Nous autres 23.
Puis au 4
e quart, Luca Congi y va d'un placement de 18 verges et on est encore dans le match. C'est ce que j'ai aimé pendant cette partie, notre équipe n'a jamais abandonné devant l'adversaire. 27 à 26 pour les Stampeders. Ce n'est pas terminé et Joffrey Reynolds y va d'un touché et ensuite Calgary met plus de points au tableau indicateur avec un placement. Donc, avec un peu moins de 6 minutes à faire dans le match, les Rouges ont l'avance 37 à 26. Mais ce n'est pas terminé, au contraire, Andy Fantuz y va d'un beau touché en captant un ballon lancé avec précision par le bras de maître du quart Durant. Puis, les Verts réussissent un converti de 2 points. WOW ! 37 à 34 pour les Rouges avec moins de 2 minutes à faire. Notre défensive joue du vrai football et réussi à contenir l'offensive des Stampeders par la suite. On réussi à prendre le ballon et on avance jusqu'à la ligne de 37 verges dans le territoire du Calgary. Luca Forza Congi botte le ballon entre les 2 poteaux et incroyable ! 37 à 37… avec 2 minutes à faire dans le match ! On n'est pas encore sortie de la partie.
Pour terminer le tout, on réussi à garder Calgary hors de notre zone payante et on reprend le ballon. On avance jusqu'à leur ligne de 28 verges. On envoie notre Forza Luca afin de terminer le match ! Mais ici, ça se gâte. On s'aperçoit qu'il y a une certaine confusion sur le terrain, au lieu de l'unité de placement, on voit rentrer l'unité des bottés de dégagement avec le botteur Eddie Johnston. On ne parle pas dans le stade, on se demande quelle mouche a piqué l'entraîneur en chef, M. Miller. On se pince pour ne pas rêver et oui, c'est bien un botté de dégagement que notre équipe va tenter de faire afin d'y aller avec un point et ainsi gagner la partie. Sauf que le botté d'Eddie Johnson ira choir dans les bras du joueur du Calgary et celui-ci réussira à sortir en toute hâte de sa zone payante. 37 à 37 et on s'en va en prolongation. On se regarde dans les gradins et on se pose milles questions sur la dernière décision de l'entraîneur en chef.
Pour ma part, je trouve cela malheureux pour notre Luca national. Celui-ci était encore tout chaud d'avoir réussi un beau placement de 44 verges voilà deux minutes. Pourquoi pas Luca Congi !!! Pourquoi ne pas l'avoir envoyé pour un placement de 35 verges et ainsi sceller la victoire pour notre équipe ? Quelle honte ! Quel manque de confiance de l'entraîneur vis-à-vis Luca Congi ! J'arrête car je suis en train de faire ici une montée de lait et ce n'est pas bon pour la pression… Le toubib l'a dit lors de ma dernière visite médicale.
Qu'importe, l'entraîneur a décidé d'y aller avec Eddie Johnson qui était sans doute frigorifié sur les lignes de côté et on voulait un botté de dégagement d'environ 60 verges et espérer que le ballon sorte des lignes du fond de la zone et remporté la partie par un point de plus que Calgary. On ne comprend pas encore la décision et on va s'en rappeler pour un Môsus de bon bout de temps.
Finalement, on a réussi à arracher la victoire en surtemps, encore une fois, par un beau touché en formation Wildcat ( Voir plus haut dans le texte pour une description de cette formation excitante ) de Wes Cates. Puis, Calgary reprend le ballon et tente à leur tour de compter. Peine perdue et c'est la fin de la partie. Remporté par la marque de 43 à 37. On est contents mais on se questionne encore la décision du botté de dégagement dans l'auto en revenant à la chaumière.
Ils ont le don de se compliquer la vie nos gars… Mettez-en !!! Et bonyenne …
(Source: Texte et photo : Claude Martel)