Tu as fait le club mon gars
Voilà sans doute les plus beaux mots que nos footballeurs professionnels, qui sont en train de se tailler une place pour la prochaine édition de nos RoughRiders, veulent entendre de la part de leurs entraîneurs respectifs sinon l'entraîneur en chef, M. Ken Miller.
Eh ! Oui ! Le camp d'entraînement bat son plein présentement au Stade Mosaïc. Les joueurs se donnent à fond de train pendant ce camp d'entraînement car l'objectif ultime pour le joueur est d'entendre la phrase magique suivante :
Tu as fait le club mon gars !!! Bienvenue dans le monde merveilleux du football professionnel de la Saskatchewan. Même si tu n'as pas réussi à te tailler une place dans la Grosse ligue au sud de notre pays ( entendre ici la NFL ), tu pourras t'amuser à ta guise dans cette province, où presque toute la population se déguise en joueur de football de juin à novembre.
L'objectif ultime, lors des deux prochaines semaines du camp d'entraînement, avec deux parties hors-concours, sera pour les entraîneurs de position et l'entraîneur en chef de trouver 46 joueurs, parmi environ 70 joueurs, qui pourront s'intégrer à l'intérieur du système de jeux offensifs ( pour produire des points ) et défensifs ( pour empêcher la production de points de l'équipe adverse ) de l'édition 2009. Le point terminal de cet ensemble sera de lever à bout de bras la célèbre Coupe Grey au mois de novembre prochain.
J'aime bien les camps d'entraînement car on y travaille fort pour se trouver un emploi tout en ayant du
PLAISIR et de la
PASSION à pratiquer son sport préféré. Dans un camp d'entraînement, il n'y a pas de traîneux de savates ( entendre ici des joueurs qui ne veulent pas participer ou se donner à fond ). Il n'y a aucune place ou bien position de garantie à un camp d'entraînement. Même si on a un contrat en poche, on peut se faire renvoyer à la maison si on ne démontre pas des qualités de joueur pouvant faire la différence parmi ses futurs coéquipiers.
Les joueurs ne doivent surtout pas, non mais surtout pas, oublier cette maxime d'un ancien entraîneur de football universitaire américain ( Lou Hotlz de l'université Notre-Dame qui disait que :
Dans la vie comme au football, tu n'arrives jamais à destination, aussitôt que tu penses que tu y es parvenu, il y aura toujours une embûche quelconque pour te faire tomber. Donc, au camp d'entraînement, les joueurs doivent tout donner et ne jamais rien prendre pour acquis afin de s'assurer d'une place dans l'équipe.Présentement, les futurs joueurs qui composeront la nouvelle équipe 2009 travaillent sans relâche, apprennent un nouveau système de jeux offensifs et défensifs. Dans un camp d'entraînement, les joueurs n'ont pas grands temps de prouver à leurs entraîneurs respectifs que ceux-ci méritent une place de premier poste pour la nouvelle cuvée. Quelques erreurs et on entend plus les mots magiques. Le footballeur se doit d'appeler son agent et s'en retourner dans son Texas et ou bien son Arkansas natal. C'est comme ça au camp d'entraînement. Pas de pitié.
Allez les gars !!! Ne vous mettez pas Martel en tête et allez-y à plein régime pour nous épater lors de vos deux parties d'avant saison d'ici les deux prochaines semaines. Surprenez-nous comme vous savez si bien le faire…
Texte et photos: Claude Martel
(Ce texte est aussi publié dans
l'Eau vive)