Une étape importante pour le dossier du CPIP
L'ouverture de l'«École du parc» à Regina comme solution temporaire
C'était le mardi 24 avril 2018 que le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) annonçait au public qu'il venait d'accepter une solution temporaire par rapport à son recours judiciaire déposé en octobre 2017 en vue de faire respecter l'Article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés à l'école Monseigneur de Laval de Regina. Cette solution temporaire consiste à occuper temporairement les espaces de l'ancienne école de la division scolaire catholique (École St Andrew, sise au 601 Douglas Avenue East) en attendant de trouver une solution permanente et définitive aux problèmes d'espaces, d'accessibilité et de transport que connait l'école élémentaire Monseigneur de Laval. Cette solution permanente va se traduire par la construction d'une nouvelle école dans le Nord-Ouest de Regina.
Après l'acceptation de cette solution temporaire, qui était assortie des mesures d'accompagnement notamment l'engagement du gouvernement de la Saskatchewan à prendre en charge la totalité des frais de fonctionnement de cette école et de financer les rénovations utiles et nécessaires; le
Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a directement pris en charge la suite des opérations. Des rénovations ont été faites, du personnel a été engagé et un nom a été donné à cette école: École du parc.
En cette occasion de la «Soirée portes ouvertes de l'École du parc», le CPIP saisit cette opportunité pour mesurer l'étape franchie avec l'ouverture officielle d'une deuxième école élémentaire à Regina à la suite du combat qu'il a mené depuis avril 2015.
Nous sommes contents et fiers de cette étape franchie. Nous osons espérer que le problème de manque d'espace à l'école Monseigneur de Laval élémentaire sera allégé et que les enfants vont faire leur apprentissage dans un environnement approprié. Qui plus est, la situation de l'école Monseigneur de Laval n'est pas un cas isolé, d'autres régions scolaires francophones de la province font face aux mêmes défis. Nous osons également espérer que la jurisprudence contribuera à trouver des solutions adaptées dans ces autres régions scolaires francophones de la province.
Étant donné que nous avons maintenant deux écoles primaires à Regina, nous espérons que l'école élémentaire Monseigneur de Laval va être désengorgée complétement notamment:
- L'école va retrouver sa bibliothèque Suzette Fafard, jusqu'ici transformée en deux salles
- de classe
- La salle sans fenêtre, adjacente au petit gymnase, ne sera plus utilisée comme salle de
- classe.
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Parlons de la construction de cette nouvelle école dans le Nord-Ouest de Regina, qui doit comprendre suffisamment d'espace pour accueillir une garderie et un espace communautaire. Des pourparlers sont en cours, les avocats des trois parties prenantes (Gouvernement de la Saskatchewan, le CSF et le CPIP) se rencontrent mensuellement.
Nous soulignons également la volonté et la bonne foi affichées par le gouvernement de la Saskatchewan ces derniers temps pour la recherche d'une solution négociée par rapport à notre recours judiciaire. Nous espérons que cette attitude du gouvernement va continuer. Cependant, dans le cas contraire, nous sommes prêts d'aller jusqu'au bout et être entendus par un juge de la Cour du Banc de la Reine.
Rappelons que notre recours judiciaire ne porte pas uniquement sur le problème d'espace, il cherche à trouver une solution durable par rapport à d'autres enjeux notamment le caractère inadéquat des programmes et services offerts à l'école Monseigneur de Laval et le problème de francisation et du financement du préscolaire, etc.
Nous profitons de cette occasion pour renouveler notre engagement d'aller jusqu'au bout dans la gestion de ce dossier. Nous aurons besoin de l'appui de toute la communauté fransaskoise. La bonne collaboration entre le CPIP et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) dans ce dossier est l'une des clés du succès.
Comme nous l'avons toujours fait depuis plus de trois ans, nous allons continuer à tenir informé le public, plus particulièrement la communauté francophone de Regina, par rapport à l'état d'avancement de ce recours judiciaire.
(Source: Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP))